Depuis qu’elles sont arrivées dans le jeu vidéo il y a de longues années maintenant, les microtransactions ont toujours fait l’objet de vifs débats au sein de l’industrie. Car si leur intégration dans des expériences free-to-play peut avoir du sens pour certains, les joueurs ont en revanche beaucoup de mal à accepter leur présence dans des jeux premium, surtout à une époque où il en coûte généralement 80€ pour s’offrir un AAA. Ubisoft, coutumier de la pratique sur des jeux comme Assassin’s Creed Shadows, se défend toutefois sur la question.

Ubisoft justifie les microtransactions dans Assassin’s Creed Shadows

En effet, à l’occasion de la dernière mise à jour du jeu, qui a notamment fait l’objet d’un crossover avec L’Attaque des Titans, Simon Lemay-Comtois a accepté de s’exprimer sur le sujet à la demande du média Access The Animus, qui l’a interrogé sur les nombreuses critiques dont fait l’objet Assassin’s Creed Shadows pour la présence de microtransactions. Car encore une fois, les développeurs n’ont pas hésité à camoufler certains des contenus issus de la collaboration directement dans la boutique, ce qui est loin de plaire aux fans.

« Les microtransactions, malgré toutes les critiques qu’elles suscitent, nous permettent de faire les contenus Isu, les quêtes supplémentaires, les mises à jour du parkour, et toutes ces choses » explique cependant le directeur associé d’Assassin’s Creed Shadows. Ce qu’il faut comprendre par-là, donc, c’est que si les joueurs veulent pouvoir continuer à jouir des nombreux contenus post-lancement en toute gratuité, il faut accepter les microtransactions, qui sont là pour permettre à Ubisoft de les financer sur le long terme.

Et pour le coup, il faut tout de même avouer que c’est une position qui se défend. Car si la boutique regorge effectivement d’items parfois vendus hors de prix, il ne s’agit dans la majorité des cas que de simples cosmétiques, qui sont donc loin d’être indispensables à l’expérience. Et comme nous l’a prouvé la dernière mise à jour d’Assassin’s Creed Shadows, cela n’empêche pas non plus l’éditeur de proposer une multitude d’éléments gratuits à sa communauté. De fait, à défaut, sans doute, de réussir à convaincre tout le monde, l’explication est au moins posée.

Source : Access The Animus